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Résumé [Endurance 2H] – RKJ – St Michel Chef Chef
29 novembre 2021Par Olivier
Une équipe NARK était présente ce samedi pour l’endurance nocturne au RKJ.
Il s’agit, si on peut dire, d’une « petite » endurance car les 2h incluent les 30 minutes d’essai chrono.
Le niveau est assuré avec la présence des traditionnels habitués des manches SWS.
L’équipe NARK 2 est composé d’Arnold et Olivier. Un équipage qui se connait bien et qui a déjà partagé quelques « imprévus » lors des précédentes endurances.
Ca reste anecdotique mais grâce notre physique affuté nous évitons le lest traditionnel 🙂
La météo n’est pas réjouissante, la piste est humide et grasse, la bruine a cessé mais le thermomètre n’excède pas les 5°C. Le vent est glacial et la nuit est déjà installée depuis un petit moment.
La course se fera sur le tracé réunissant la piste de 700 m et la piste historique au revêtement très glissant.
C’est parti pour les essais « chrono ». Après 30 minutes, les temps sont serrés et nous décrochons la 4ème place sur une piste à l’adhérence fluctuante.

Pour la course, la stratégie est simple, 3 relais de 15 minutes chacun.
Certaines équipes envisagent des relais courts en début ou fin de course mais avec avec une piste séchante rien ne parait évident surtout que le froid en a surpris plus d’un pendant les essais.
Vers 20h30 le départ est donné.
Dès les premiers virages cela coince. Deux équipes se télescopent pour nous laisser la voie libre. Ca y est NARK est en tête. Derrière plus personne, le trou.
Mais où sont ils passés ? Dans les stands, ou des mini-relais s’enchainent.
La piste restant glissante, nous avons une carte à jouer, on fonce.

Mais au bout de quelques tours la performance stagne pour notre équipe pire elle s’étiole. Olivier qui est au volant et pourtant à l’aise depuis le début commence a souffrir d’une faiblesse du train avant.
Les chronos s’allongent et nous perdons rapidement 1 seconde , puis 2 secondes au tour puis très vite 3 à 5 secondes par tour….
L’adhérence semble se dégrader au fil des tours, alors que pour les autres équipes c’est l’inverse.
D’ailleurs certains ressortent des stands juste devant nous et s’échappent à vitesse grand V.
La frustration monte. Le sur-braquage aussi. Mais rien à faire le train avant se dérobe, et questionne. Heureusement c’est déjà le changement de pilote qui arrive.
Arnold reprend le volant avec son enthousiasme légendaire malgré mon alerte sur le comportement du kart.
Olivier gamberge un peu et échange avec le staff. A priori tout le monde se plaint, les pneus sont « instables » en performance dans ces conditions ce qui pourrait expliquer cette faiblesse du train avant.
Malheureusement, les chronos d’Arnold confirment nos inquiétudes. Nos performance s’effondrent alors que la tête de course s’envole.
En fin de relais on perd plus de 10 secondes par tours !
Nouveau changement.
C’est un Arnold furieux et exténué qui cède le baquet.
Olivier reprend la piste avec inquiétude, Après avoir espéré, un bref instant, retrouver des bonnes sensations, le verdict est sans appel, le kart est inconduisible. Vibration, virage à droite hors de portée pour notre faible adhérence….
Retour direct par la case « stand » où tout est prêt pour un changement de Kart.
Reprise de la piste.
Premier freinage et, kart archi froid oblige, tout cale au premier freinage. Un semi-tête à queue nous laisse à contre sens à l’arrêt en bout de ligne droite avec la meute qui arrive.
Les secondes continuent à filer.
Rien de grave et un pisteur alerte nous remet en selle aussi vite que possible. On repart à l’attaque.
C’est désormais une toute autre machine que nous avons entre les mains. On retrouve un train avant et de la motricité. Le plaisir de conduite revient instantanément une fois que tout est en température.
Le relais, malheureusement, s’achève déjà.
Retour au stand. Notre changement de kart a été compté comme un arrêt, ce qui va nous épargner un changement de pilote. Arnold repart donc pour un double relais.
Un bref débriefing nous apprend que le châssis précédent souffrait d’une crevaison lente à l’arrière gauche qui s’est aggravée au fil des tours et de la perte de pression. Une crevaison assez atypique dont les effets ont, au début, été masqués par la faible adhérence de la piste;
Nous voila rassurés sur nos capacités, et il faut désormais essayer de remonter un peu.
Arnold qui a rapidement pris ses marques entame la remontée.
Les équipes de têtes sont évidemment inaccessibles, mais les chronos tombent et nous sommes parmi les tous meilleurs.
La piste séchant très lentement, elle reste grasse, mais très plaisante. La trajectoire est quasi normale mais l’adhérence faible rend la piste vraiment amusante. Légère dérive quasi permanente, freinage délicat, grip variable sur la partie lente assurent un cocktail de sensation.
Arnold fait un sans faute, pour son « double » relais imposé et cède la main.
Olivier reprend les commandes pour les dernières minutes.
La remontée chronométrique se poursuit mais les premières places sont vraiment trop loin.
Nous arrachons néanmoins le meilleur temps dans l’avant dernier tour comme lot de consolation.

Devant la bataille est d’une rare intensité pour la première place, et tout se jouera dans le dernier tour.
Au finale c’est Eric qui récupère la victoire dans le dernier tour (j’ai oublié le nom de son équipe) Il s’impose seul contre tous car il n’a fait équipe qu’avec lui-même.
Pour notre part, nous achevons notre course à la 6ème place.
Le bilan reste positif avec des performances de tout premier ordre, une belle expérience de pilotage, et un équipage solide.
Dommage pour le kart ! Il faut vous faire confiance et ne pas hésiter à alerter si c’est inconduisible 🙁 Pour la stratégie, il vaut mieux payer les arrêts sur piste humide et foncer sur piste sèche. Mais bon au moins vous aurez eu le meilleur temps en lot de consolation 🙂
Damien a raison. Il ne faut pas hésiter à aller voir la direction pour changer de kart. C’est également ce que les 2 équipes à Loudun aurait dû faire, ca aurait changé les résultats finaux pour sûr !
Oh que oui. Mon manque d’expérience en soucis mécanique et mon niveau de pilotage encore en retrait ne m’ont pas permis d’arriver à la conclusion que le kart pouvait être en cause… surtout vu les conditions d’adhérence, sur une piste que je connais pourtant bien.
Un apprentissage de plus… 4eme aurait été logique avec une possibilité de 3eme place à aller chercher.
Furieux en sortant du kart tellement je me sentais peu performant😁